Le compte à rebours, par Ibrahims Kone

Un article de Caverne des 1001 nuits.

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:Heureux celui sentant la fin à lui venir, :Heureux celui sentant la fin à lui venir,
:S’est mis à l’ouvrage pour ne pas frémir. :S’est mis à l’ouvrage pour ne pas frémir.
-:Que puis-je moi le passant, si ce n’est d’y souscrire ?+:Que puis-je moi le passant, si ce n’est d’y souscrire ?
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Version du 19 août 2007 à 09:44

Lorsque tout se tait autour de toi,
Que le rossignol ne se pose plus sur ton toit,
Que les rayons de soleil te donnent froid,
Alors s’installent dans ta vie le vide et l’effroi.


Lorsque le soleil devient sombre en plein jour,
Que les étoiles obscurcissent ton séjour,
Que tu ne distingues plus les rires dans la cour,
Alors s’installe au fond de toi le compte à rebours.


Tic-tac, tic-tac la montre ou la pendule,
Le temps n’a que faire des vils incrédules.
Il te happe comme l’épervier le poussin.
Et s’envole avec ta mémoire à dessein.


Tic-tac, tic-tac encore un dernier « tac » et c’est la fin.
Heureux celui sentant la fin à lui venir,
S’est mis à l’ouvrage pour ne pas frémir.
Que puis-je moi le passant, si ce n’est d’y souscrire ?


Ibrahims


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