Le pouvoir judiciaire des médias français
Un article de Caverne des 1001 nuits.
Version du 31 décembre 2013 à 15:10 (modifier) 1001nuits (Discuter | Contributions) ← Différence précédente |
Version actuelle (1 janvier 2014 à 09:44) (modifier) (défaire) 1001nuits (Discuter | Contributions) (→Une corruption mentale intégrant les grandes entreprises françaises) |
||
(14 révisions intermédiaires masquées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
- | + | Durant de nombreuses années, nous avons, sur ce site, décrit les névroses collectives qui habitaient la France, névroses liées à des idéologies persistantes et à un dénigrement structurel du pays par les élites françaises elles-mêmes. Si ces élites ne peuvent plus cacher la tourmente économique (et ses raisons sur lesquelles nous ne reviendrons pas dans cet article), d'autres dimensions du "problème français" s'avèrent particulièrement inquiétantes : la politique, la culture, les médias, la cohésion sociale sont en crise. Quand on a détruit toutes les valeurs, il semble normal de faire n'importe quoi et de se servir le premier sans aucune moralité. | |
- | + | Les médias occupent une place à part dans le dispositif mental totalitaire mis en place par nos élites intellectuelles et nous allons démontrer, dans cet article, que ces derniers sont devenus un ''nouveau pouvoir judiciaire'' anticonstitutionnel, doté de tous les éléments qui constituent la justice actuellement. | |
- | + | ||
- | + | ||
== Des élites dans le culte des valeurs nuisibles == | == Des élites dans le culte des valeurs nuisibles == | ||
- | + | === Le quarté gagnant === | |
- | Nous allons, dans cet article, revenir à une sémantique plus rude, plus vraie | + | Il faut le dire, depuis maintenant plus de trente ans, et nous en avons longuement parlé sur ce site, les élites (intellectuelles, culturelles, politiques et médiatiques) se sont acharnées à changer le sens des mots, à faire glisser la sémantique et à lutter pour que des champs entiers de l'investigation intellectuelle deviennent "interdits par la loi ou interdits dans les esprits sans être interdits par la loi". |
- | * le ''mensonge'', | + | |
+ | Nous allons, dans cet article, revenir à une sémantique plus rude, plus vraie et appeler un chat un chat. Il faut le dire, depuis trois décades, nos élites sont habitées par : | ||
+ | * le ''mensonge'' structurel, | ||
* la détestation de la France, | * la détestation de la France, | ||
- | * l'incompétence | + | * l'incompétence et le manque de courage, |
- | + | * le déni public allié à une brutalité extrême mais cachée (puisque relayée par aucun média). | |
- | * le déni public allié à | + | |
- | Le ''mensonge'' est la première dimension du problème français. La langue française permet l'emploi facile des périphrases, des circonlocutions, des minimisations et déformations de toutes sortes. Au fur et à mesure des années, les menteurs en chef ont même labellisé cette technique de mensonge par les mots : "les éléments de langage". Autrefois, nos élites auraient dit "la propagande" ayant à cœur, au moins d'assumer pour eux-mêmes qu'ils mentaient à ceux qui les écoutaient. Aujourd'hui, les élites voudraient nous faire croire qu'elles croient les mensonges qu'elles profèrent. Ainsi, des "éléments de langage" sont trouvés systématiquement pour habiller la réalité qui dérange et pour, en bref, mentir et cacher. | + | Le ''mensonge'' est la première dimension du problème français. La langue française permet l'emploi facile des périphrases, des circonlocutions, des minimisations et déformations de toutes sortes. Au fur et à mesure des années, les menteurs en chef ont même labellisé cette technique de mensonge par les mots : "les éléments de langage". Autrefois, nos élites auraient dit "la propagande" ayant à cœur, au moins d'assumer pour eux-mêmes qu'ils mentaient délibérément à ceux qui les écoutaient. Aujourd'hui, les élites voudraient nous faire croire qu'elles croient les mensonges qu'elles profèrent. Ainsi, des "éléments de langage" sont trouvés systématiquement pour habiller la réalité qui dérange et pour, en bref, mentir et cacher. |
- | Ce mensonge est lié à la détestation de la France et à la détestation du peuple français, quelques soient ses composantes. Nos élites restent dans leur tour d'ivoire et détestent ceux qui | + | === Incompétence et détestation de la France === |
+ | |||
+ | Ce mensonge est lié à la détestation de la France et à la détestation du peuple français, quelques soient ses composantes. Nos élites restent dans leur tour d'ivoire et détestent ceux qui ne font pas partie de l'élite, qu'ils soient français de longue date ou d'adoption récente, qu'ils soient de toutes les couleurs et de toutes les religions. A quoi bon dire la vérité aux français, ils ne le méritent pas. Ils sont assez stupides pour être abreuvés année après année de mensonges éhontés, d'affaires montrant des politiques corrompus et indignes de parole et de confiance, de médias manipulateurs et haineux, de représentants culturels aseptisés et d'intellectuels belliqueux et sans morale. | ||
Car, on pourrait se demander ce que cherche à masquer nos élites aujourd'hui. Nous pouvons faire un petit état des lieux rapide : | Car, on pourrait se demander ce que cherche à masquer nos élites aujourd'hui. Nous pouvons faire un petit état des lieux rapide : | ||
Ligne 26 : | Ligne 27 : | ||
* les élites intellectuelles cherchent à masquer leur incroyable décadence mentale et le fait que les pays en dehors de la France aient, eux, souvent une liberté d'expression fertile pour l'avancée de la conscience collective. | * les élites intellectuelles cherchent à masquer leur incroyable décadence mentale et le fait que les pays en dehors de la France aient, eux, souvent une liberté d'expression fertile pour l'avancée de la conscience collective. | ||
- | Chacune des élites agit comme si aucune génération ne devait jamais venir les remplacer, comme s'ils pouvaient mettre à sac le pays France et ses valeurs impunément et jusqu'à leur disparition du paysage. Héritiers du baby boom <ref>Cf. [[Baby boom et génération névrose]].</ref> et de la culpabilisation française suite à la Seconde Guerre Mondiale (alors que la France fut une victime de la guerre), ils n'ont de cesse que de ressasser le passé, attiser les rancœurs et les haines, diviser, et organiser le combat des français contre les français. Après avoir détruit les symboles de la culture française qui, qu'on le veuille ou non, est une culture fondamentalement chrétienne (et surtout catholique), après avoir cassé les principes moraux, après avoir intronisé au pouvoir moral des médias sous contrôle, les français se retrouvent hagards, dirigés par une caste d'idéologues se proclamant de gauche ou de droite mais étant des va-t-en-guerre incompétents paraissant travailler à chaque minute à la division française au travers d'un Etat dans le déni du point de vue public, et extrêmement violent dans les rétorsions cachées | + | === Et nos enfants ? === |
+ | |||
+ | Chacune des élites agit comme si aucune génération ne devait jamais venir les remplacer, comme s'ils pouvaient mettre à sac le pays France et ses valeurs impunément et jusqu'à leur disparition du paysage. Héritiers du baby boom <ref>Cf. [[Baby boom et génération névrose]].</ref> et de la culpabilisation française suite à la Seconde Guerre Mondiale (alors que la France fut une victime de la guerre et non un allié des nazis), ils n'ont de cesse que de ressasser le passé, attiser les rancœurs et les haines, diviser, et organiser le combat des français contre les français. | ||
+ | |||
+ | Après avoir détruit les symboles de la culture française qui, qu'on le veuille ou non, est une culture fondamentalement chrétienne (et surtout catholique), après avoir cassé les principes moraux, après avoir intronisé au pouvoir moral des médias sous contrôle, les français se retrouvent hagards, dirigés par une caste d'idéologues se proclamant de gauche ou de droite mais étant des va-t-en-guerre incompétents paraissant travailler à chaque minute à la division française au travers d'un Etat dans le déni du point de vue public, et extrêmement violent dans les rétorsions individuelles, cachées au grand public. | ||
== Des médias intronisés "juges du tribunal moral de la République" == | == Des médias intronisés "juges du tribunal moral de la République" == | ||
- | La destruction des valeurs a trouvé, ces trente dernières années, un vecteur fantastique : les médias. L'idée même de les introniser "pouvoir moral" est une idée diabolique allant au delà de | + | La destruction des valeurs a trouvé, ces trente dernières années, un vecteur fantastique : les médias. L'idée même de les introniser "pouvoir judiciaire moral" est une idée diabolique allant au delà des simples techniques de désinformation et de propagande vues dans les gouvernements dictatoriaux. |
+ | |||
+ | === Les médias, nouveau vecteur de "justice morale" === | ||
+ | |||
+ | En effet, il y a là quelque chose d'éminemment perverse que peu de gens ont vraiment relevé. La loi française est simple : ''ce qui n'est pas interdit est autorisé''. Si des gens font des choses illicites, ils peuvent être traînés devant la justice et condamnés au regard des lois de la République. Or, l'utilisation par les élites des médias les a transformé non seulement en organe de désinformation et de support des mensonges et de la rhétorique du faux, mais surtout en ''juges improvisés de la légalité morale'' des propos des uns et des autres, sous-entendu au regard des critères défendus par le pouvoir en place. Il y a là une perversion d'une amplitude rarement égalée dans la mesure où ce qui est autorisé par la loi devient interdit par le pouvoir judiciaire médiatique. | ||
+ | |||
+ | Les médias ont ainsi le pouvoir de monter en épingles n'importe quel imbécile ne portant aucun discours et d'exclure n'importe quel homme ou femme de valeur qui sera immolé sur la place publique et dont la vie sociale pourra être compromise immédiatement : interdiction de médias, interdiction de publications, pressions sur l'employeur, etc. Quel crime aura commis cette personne ? Le plus souvent : dire la vérité ou exprimer une opinion gênante pour les élites en place. | ||
+ | |||
+ | Il faut réaliser combien la situation s'est dégradée ces dernières années. Voilà dix ans, on pouvait regretter une certaine "pensée unique", mais il existait des courants de pensée plus ''underground'' qui, du fait de leur peu d'audience, bénéficiaient d'espaces publics plus restreints. Aujourd'hui, ces voix différentes ont disparu et la soupe médiatique bien pensante s'est transformée en une machine judiciaire condamnant et propageant la haine au sein d'émissions de type talk show ou interviews. | ||
+ | |||
+ | === Les médias équipés de tout l'arsenal judiciaire === | ||
+ | |||
+ | Aujourd'hui, les talk shows modernes des chaînes de télévision françaises sont de véritables ''procès'', la plupart du temps des procès à charge, des procès sur de nombreux médias en parallèle, et fait nouveau depuis quelques années, ''des procès à charge où la condamnation est faite par contumace'', l'accusé n'étant même pas "digne d'être invité" ! | ||
+ | |||
+ | La République française connait des heures bien sombres. Là où les régimes dictatoriaux faisaient de faux procès à huis clos avec une fausse défense et une vraie accusation, les médias français font nettement pire : ils condamnent en public sans inviter l'accusé et sans lui donner la possibilité de se défendre ! | ||
+ | |||
+ | Il faut reconnaître cette innovation sociologique française absolument stupéfiante ! Loin d'être encore dans la question de la liberté d'expression ou du respect de la loi française et de la constitution française, nos élites ont créé de toutes pièces un nouveau tribunal. | ||
+ | |||
+ | ==== Un tribunal antidémocratique ==== | ||
+ | |||
+ | Le tribunal médiatique est antidémocratique, car les juges, procureurs et jurés ne font partie d'aucun cadre juridictionnel reconnu par la République. | ||
+ | |||
+ | Des journalistes, ou supposés tels, des personnalités publiques ou semi-publiques, des associations bien pensantes ou communautaires en ligne avec les élites, s'arrogent le droit de juger, cela en contradiction totale avec leur métier. Dans ce jugement moral, ils défendent les intérêts et les mensonges de ces dernières. Véritables terroristes de la pensée, ils déclarent sans contradicteur ce qui est bien et mal. Ils jugent et brisent, accusent et jugent des sous-entendus. | ||
+ | |||
+ | Il n'est donc pas étonnant que les français se détournent progressivement des médias, en particulier de la presse écrite, car ces jugements récurrents donnent la nausée au bout du compte. | ||
+ | |||
+ | Bien entendu, ces juges médiatiques n'ont aucune légitimité à faire des procès sur les médias français au nom des français eux-mêmes. Ils ne sont pas élus. Ils ne représentent pas les français mais des intérêts communautaires. De quel droit cette caste s'est-elle arrogée ce rôle de définir le bien et le mal ? Au nom de quelle idéologie ? | ||
+ | |||
+ | De fait, les juges médiatiques, qu'ils soient des journalistes, des associations bien pensantes, des personnalités publiques ou semi-publiques sont les garde-chiourmes d'une pensée qui cache les mensonges de nos élites et qui détourne le pays des vraies problématiques, pourtant au centre des préoccupations de tous les autres pays : le chômage, l'emploi, le vivre ensemble. | ||
+ | |||
+ | ==== Un tribunal à charge ==== | ||
+ | |||
+ | Ce tribunal est à charge uniquement, car aucun avocat ne représente l'accusé. Le mode d'accusation est celui-ci. | ||
+ | |||
+ | En première phase, l'accusé est tout d'abord invité. Puis, il franchit une limite, ''il fait quelque chose de mal''. Il doit alors immédiatement faire amende honorable (comme l'autocritique publique du temps des soviets) en étant jugé et rejugé médiatiquement dans de multiples émissions procès. Cette phase est très longue<ref>Voir le calvaire de M. Nauleau actuellement avec son livre avec Alain Soral (prédit par Alain Soral d'ailleurs).</ref>. Cette phase marque un passage irrémédiable dans le clan des gens suspects, des gens indéfendables, des gens qu'il devient ''moralement impossible de fréquenter''. | ||
+ | |||
+ | La seconde phase est donc naturellement la punition : exclusion des médias, disparition de l'espace public. Durant cette seconde phase, selon le niveau de "mal" proclamé par les médias judiciaires peut encore donner lieu à de nombreux procès où l'accusé est condamné par contumace cette fois, et de manière répétitive sur l'ensemble d'un spectre médiatique qui veut nous faire croire à la diversité d'opinions (journaux papier, magazines, talk-shows, journaux télévisés, émissions dites d'investigation, sites internet, etc.). | ||
+ | |||
+ | Les médias semblent alors être dans l'hystérie et dans la surenchère : s'étant arrangés pour que plus personne ne les contredise, ils peuvent sans relâche, juger et rejuger, alourdir la peine de l'accusé, et en rajouter indéfiniment. L'accusé finit toujours affublé des mêmes qualificatifs (depuis trente ans) : "raciste", "anti-sémite", "nazi". | ||
+ | |||
+ | ==== L'hystérie médiatique et la construction de monstres mythiques ==== | ||
+ | |||
+ | Les médias créent alors un véritable monstre mythique, un croque-mitaines moderne qui fait peur tant il est l'incarnation du "mal absolu". Dans cette hystérie et folie médiatique, les médias n'ont plus aucune objectivité : ils inventent des fausses preuves, inventent des fausses citations, détournent l'information, mésinterprètent de manière répétée, ''mentent'' de manière éhontée et répétitive. Ayant construit eux-mêmes le monstre qui leur fait peur, ayant coupé à l'accusé la possibilité de répondre et donc de parler, ils projettent leurs propres fantasmes, leur propre violence, leur propre agressivité sur ce réceptacle monstrueux. | ||
+ | |||
+ | Plus la Bête est montrée et plus elle effraye, au point que, contre la bête, ''il n'est point de sentence trop dure''. Alors que la Bête est en eux, ils la projettent sur les accusés. | ||
+ | |||
+ | Si nous avons un message à passer à nos élites, c'est bien celui de constater que les médias vont aujourd'hui beaucoup trop loin dans cette folie hystérique et que les conséquences d'une psychose collective des tribunaux médiatiques risque de ne pas être favorable aux élites elles-mêmes. C'est comme si les gardes chiourmes des élites étaient emportés dans un mysticisme délirant, prenaient pour objectif non pas une épuration ethnique mais une ''épuration psychologique'' ! Encore une innovation française. | ||
+ | |||
+ | ==== Un nouveau code pénal médiatique ==== | ||
+ | |||
+ | Les médias actuels ont dressé une nouvelle liste de crimes abominables dont se rendent coupables les accusés. Cette liste ferait sourire si elle n'était pas si grave : | ||
+ | * le "crime d'arrière-pensée" est le premier : l'accusé a dit une chose mais sous-entend autre chose (souvent l'inverse d'ailleurs) ; | ||
+ | * l'"intention de crime" : l'accusé a sans doute l'intention de faire quelque chose de mal ; | ||
+ | * le "crime de non expression d'une position publique suite à une question binaire" : l'accusé s'est vu poser une question simple à laquelle il n'a pas voulu répondre ou a mal répondu ; | ||
+ | * le "crime de non-solidarité" : l'accusé s'est désolidarisé d'un membre pourtant incontestable des tribunaux médiatiques ou des élites ; | ||
+ | * le "crime de non-progressisme" : l'accusé est un vieux "facho" car il veut rester attaché aux valeurs de la République, voire encore pire, aux valeurs chrétiennes ou islamiques. | ||
+ | |||
+ | Mais le pire crime dont peuvent être coupables les accusés est le "crime de contamination". Ce crime est absolument extraordinaire. Quand une personne a été condamnée par les tribunaux médiatiques, elle devient pestiférée et donc, il devient interdit de lire quelque chose sur cette personne, de lui parler, de la rencontrer, de croiser son regard et même de prononcer son nom ! Véritable incarnation de la Bête, l'accusé déjà jugé est capable de ''contaminer'' par sa seule présence "fétide"<ref>Nous noterons le champ sémantique utilisé par les médias : "nauséabond", "fétide", "immonde", etc.</ref> des esprits influençables (qui seraient encore capable de vouloir penser par eux-mêmes et de se faire une opinion par eux-mêmes). Les gens qui ont croisé un accusé jugé et condamné par les médias, qui ont adressé la parole à un accusé jugé et condamné, qui ont regardé ses spectacles, ou même qui ont un membre de leur famille qui a fait une de ces choses (''sic'') deviennent suspects de "crime de contamination". Or, comme dans toute épidémie, il est nécessaire de tuer les contaminés comme on a tué l'originaire de la maladie. | ||
+ | |||
+ | Il faut être honnête : la psychose des tribunaux médiatiques a rarement atteint un tel niveau de délire psychologique. | ||
+ | |||
+ | ==== La liste des sentences médiatiques ==== | ||
+ | |||
+ | Comme tout bon tribunal, les médias ont des sentences avec des peines de plus en plus lourdes. Bien sûr, une fois entré dans le tourbillon hystérique, la peine peut s'aggraver d'elle-même, notamment dans la seconde phase d'aggravation des jugements par contumace et hystérie collective. | ||
+ | |||
+ | Les sentences sont dans l'ordre : | ||
+ | * "humiliation publique" : il faut reconnaître que l'on s'est trompé et que l'on aurait jamais dû faire ce qu'on a fait (lire, parler, regarder, etc.) ; | ||
+ | * "pressions sur l'employeur" ; | ||
+ | * "interdiction de médias" ; | ||
+ | * "interdiction de publications" ; | ||
+ | * "ruine personnelle" suite aux procès des nombreuses associations bien pensantes financées par l'Etat et travaillant à la protection des élites ; | ||
+ | * "mort sociale" ; | ||
+ | * depuis peu "passage à tabac", car il devient non répréhensible d'appeler à la télévision française à ce que des gens aillent tabasser une incarnation de la Bête (sic). | ||
+ | |||
+ | On peut se demander à quel moment la sentence d'"assassinat légitime" ou de "lynchage" entrera dans le code pénal médiatique. | ||
+ | |||
+ | ==== Des accusés intérieurs et extérieurs ==== | ||
+ | |||
+ | Les accusés sont bien entendu de toute sorte : | ||
+ | * les opposants au régime, en tout premier lieu ; | ||
+ | * les nations étrangères opposées aux volontés belliqueuses récentes de la France et leurs dirigeants (Lybie, Afrique, Syrie, etc.). | ||
+ | |||
+ | Notons que les pseudo libres penseurs qui ont droit de citer sur les médias officiels servent la cause de l'oppression construite par les élites<ref>Cf. [[A propos de Michel Onfray]] par exemple.</ref>. | ||
+ | |||
+ | Quand le procès doit être mené, les journalistes ne reculent devant aucune manipulation et aucun mensonge soit direct, soit par omission. La Bête est tellement "immonde" qu'il est vraiment acceptable d’enfreindre toutes les règles les plus élémentaires du journalisme. Ces pratiques nous valent d'être fréquemment épinglés par les médias internationaux. | ||
+ | |||
+ | ==== Une dérive anticonstitutionnelle qui devrait effrayer la justice française ==== | ||
+ | |||
+ | Il faut noter que ces dérives médiatiques sont parfaitement anticonstitutionnelles. et qu'elles devraient commencer à interroger la justice légitime française. Aujourd'hui, les médias deviennent un tribunal autonome qui dispose de moyens considérables et qui est capable d'actes judiciaires d'une extrême violence. | ||
+ | |||
+ | Nous appelons les professeurs de droit français, véritables sommités de sagesse civile et pénale, à pointer du doigt ces dérives. La mort sociale ou la ruine ou l'impossibilité pour un universitaire de faire son travail sont des sentences sanctionnant des crimes imaginaires et moraux que les médias décident sans que délit ou crime ne soit constitué au regard de la loi française. Il y a là un véritable danger majeur pour la cohésion sociale de la République. | ||
+ | |||
+ | === Médias judiciaires et économie administrée, un cocktail détonnant === | ||
+ | |||
+ | Cette situation a un côté terriblement innovant car, même dans les pays anglo-saxons où les médias peuvent détruire des personnalités publiques, le besoin de concurrence parvient la plupart du temps à faire émerger des voies différentes. Le cas de la France est pathétique dans ce que la France étant une ''économie administrée'', les médias (et la presse écrite parmi eux) sont subventionnés et donc ces médias peuvent être dressés à être ensemble ce nouveau pouvoir judiciaire voulu par nos élites en état de décrépitude avancée. Il suffit de rajouter au tableau des associations "bien pensantes" et financées par l'Etat pour avoir les parties civiles qui vont bien dans la plupart des procès médiatiques ainsi qu'une collection de juges bon marché. | ||
+ | |||
+ | Les médias ont donc recréé avec hystérie un mécanisme de procès à charge particulièrement efficace<ref>Il faudrait d'urgence déposer un brevet sur le concept !</ref> : | ||
+ | * les médias peuvent se répondre les uns les autres et surenchérir sur la sentence (jusqu'à appeler sans honte au lynchage public) ; | ||
+ | * les médias ont des tribunaux modernes où toute une caste d'invités va jouer l'accusation morale (talk show, journal télévisé, émission, relais sur des journaux Internet financés de la même façon) ; | ||
+ | * étant donné le cumul du pouvoir judiciaire et du pouvoir médiatique, les médias n'ont pas d'opposition directe dans leur espace et il est très compliqué, même pour les titulaires légitimes du pouvoir judiciaire, de contester cette tendance sans être la victime de représailles. | ||
+ | |||
+ | === Des élites qui demandent aux tribunaux médiatiques de juger === | ||
+ | |||
+ | Le couronnement d'une telle situation se voit lorsque les ministres eux-mêmes passent par les canaux médiatiques pour demander des jugements qu'ils ne pourraient pas obtenir avec les institutions de la Vème République. Il y a là quelque chose d'aberrant, les élites elles-mêmes court-circuitant les canaux de la démocratie pour assouvir des objectifs personnels divers et variés. | ||
+ | |||
+ | Au sens strict du terme, lorsque les gouvernants ne respectent plus les pouvoirs en place mais en créent de nouveaux qu'ils investissent d'un nouveau pouvoir judiciaire hors du contrôle du peuple, il y a action anticonstitutionnel et violation du mandat électif donné par les élections. En effet, les votes présupposent que les élus respecteront la loi et n'iront pas créer une nouvelle entité judiciaire hors du contrpole du peuple. Stricto sensu, ce procédé est anti-démocratique et rend caduque le mandat dont sont investis une partie de nos élites. | ||
+ | |||
+ | === La dictature d'opinion === | ||
+ | |||
+ | Il y a donc bien une spécificité française dans l'utilisation judiciaire anticonstitutionnelle des médias par les élites politiques et intellectuelles. Si d'aucuns aimeraient remettre le débat des prochaines élections sur le terrain de la liberté d'expression, il est vraisemblable qu'il soit trop tard étant donné la confiance désormais stupéfiante des médias français dans la condamnation des personnalités hors norme, rebelles, libres penseurs, politiquement incorrectes ou même extrémistes. | ||
+ | |||
+ | Notons, au sujet des personnes ayant des prises de positions extrémistes, que la loi française condamne des expressions publiques de certains types d'extrémisme et qu'il n'est donc pas besoin de tribunaux "talk show/journal d'informations/émissions diverses" pour condamner illégitimement des gens qui, de part des positions illégales, peuvent entrer dans le circuit judiciaire classique. | ||
+ | |||
+ | La mise en place de ces procès récurrents commandés par des élites qui veulent cacher leurs mensonges et incompétences, impose une ''dictature d'opinion'', beaucoup plus grave que la pensée unique d'il y a dix ans mais conséquence naturelle de cette tendance. L'objectif de ce genre de dictatures est toujours le même : | ||
+ | * éroder le sens critique ; | ||
+ | * conditionner l'auditoire pour qu'il ne réfléchisse plus par lui-même ; | ||
+ | * créer des mécanismes mentaux d'auto-censure et de sujets tabous. | ||
+ | |||
+ | Prenons un exemple amusant. Un responsable syndical national parlait des chiffres du chômage voilà peu<ref>Fin décembre 2013.</ref>. Expliquant que ceux-ci augmentent alors que le gouvernement prétend qu'ils baissent, ce dernier explique : "c'est le Président et il a pris un engagement ; il est normal que son entourage tente de montrer que son engagement est tenu". Etonnante assertion qui, si on enlève les "éléments de langage", revient à "il est normal que le Président mente". | ||
+ | |||
+ | Cette érosion du sens critique et le niveau pathétique des analyses journalistiques (niveau en chute libre depuis la grande crise de 2007) crée un engourdissement de la pensée française et de l'esprit critique français. Au bout de plusieurs années d'"éléments de langage", il devient impossible de séparer le bon grain de l'ivraie et tout mensonge peut paraître acceptable. | ||
+ | |||
+ | === Une corruption mentale intégrant les grandes entreprises françaises === | ||
+ | |||
+ | Il est nécessaire de sonner l'alarme dans le monde des entreprises aussi car, à force d'être influencées par les médias dominants et à force de bénéficier du statut d'économie administrée (donc de subventions), beaucoup de grandes entreprises se corrompent de l'intérieur sous le poids du politiquement correct et des "éléments de langage". Les relations de travail se chargent progressivement d'une dose croissante d'hypocrisie anti-économique et il est, plus que jamais, très malvenu de dire la vérité, même si cette dernière est exprimée au nom de la survie de l'entreprise. Il est de bon ton en revanche, comme dans le monde médiatique, de rivaliser de fayotage et de courbettes envers des dirigeants plutôt que de préparer l'avenir de la société dans laquelle on travaille. | ||
+ | |||
+ | Cette tendance des grandes entreprises (les petites sont elles, le plus souvent, confrontées de manière très dure avec les réalités du terrain) est particulièrement inquiétante quand on connaît le sérieux avec lequel certains pays prennent leur développement économique (Allemagne, Etats-Unis, Chine, Russie, etc.). La France, contaminée par une logique perverse qui renverse les valeurs, est en passe de devenir industriellement très en danger face à des entreprises étrangères qui, de manière plus naturelle, mettent le client en première préoccupation derrière la politique interne de l'entreprise. | ||
+ | |||
+ | === La peur du Démon, projection psychologique délirante === | ||
+ | |||
+ | Pour faire oublier les vrais problèmes de la France, les élites ont poussé les médias à créer cette peur de la Bête et du Démon. Cette peur, instrumentée dans le débat médiatique au travers d'un pouvoir médiatique judiciaire, est une alchimie délirante et paranoïaque qui peut aboutir à des actions violentes. Il faut noter l'arrière-plan mystique derrière certaines condamnations médiatiques. | ||
+ | |||
+ | Si nous avons beaucoup défendu le sentiment religieux sur ce site, nous ne pouvons pas défendre ''son expression délirante et paranoïaque'' quand cette dernière se met à stigmatiser les gens et à vouloir les détruire, ainsi qu'à vouloir diviser le monde en les bons et les méchants. La division est satanique et ceux qui la pratiquent sont dans la projection de leurs démons intérieurs sur des constructions monstrueuses et fantasmatiques. Cela, en aucun cas, n'est de la religion, mais une maladie de l'esprit basée sur une vision manichéenne et projective du mal. Aujourd'hui, malheureusement, les médias sont habités par la Bête qui leur fait si peur et qu'ils projettent sur tous ceux qui peuvent mettre en péril les mensonges des élites. | ||
+ | |||
+ | == Internet ou le retour de bâton == | ||
+ | |||
+ | Les médias officiels sont heureusement de plus en plus boudés par les français qui préfèrent se rabattre sur Internet pour tenter d'avoir une information de qualité. On distingue les sites français et, chose assez nouvelle, des sites étrangers de plus en plus influants ayant un regard très critique sur les médias judiciaires officiels français. | ||
+ | |||
+ | === L'Internet français === | ||
- | + | Internet permet aux opposants au système et à ceux qui ont subi les jugements des médias anticonstitutionnels de s'exprimer. Comme dans toute institutionnalisation de l'injustice, le comportement extrême de nos élites en perdition implique un comportement extrême des victimes du système judiciaire médiatique. Les victimes sont toujours obsédées par leurs bourreaux, c'est un fait. | |
- | + | De fait, de nombreux sites de réinformation ont été créés pour contrebalancer les mensonges des médias officiels. | |
- | + | La France vivant en économie administrée, il est bien entendu naturel que les élites à mentalité totalitaire ambitionnent de "réguler Internet", ce qui est un élément de langage pour dire "censurer les contradicteurs sur Internet". L'internet français est et reste encore un espace de liberté, mais il faut se demander pour combien de temps encore. | |
- | + | === Les sites étrangers === | |
- | + | Depuis quelques années, des sites étrangers peuvent donner un autre regard sur l'actualité aux français, en particulier des sites subventionnés par les deux grands pays dits non alignés, prétendant à la réinformation des français : la Russie et la Chine. Cet état de faits est vraiment une ''ironie du sort'', surtout quand on considère que ces deux pays ont un long historique dans la censure et que, désormais, ce sont eux qui semblent s'inquiéter de la tournure dictatoriale française. Il y a quelque chose de pathétique dans cet état de faits. | |
+ | == Conclusion == | ||
+ | Les médias français officiels ont désormais mis en place une mécanique bien huilée pour garder le nouveau pouvoir judiciaire français. Peu importe qu'une personnalité ne puisse pas être atteinte par la loi de la République (et donc n'ai rien commis de légalement répréhensible), les élites s'octroient le droit de la détruire au travers des jugements répétés des chambres correctionnelles médiatiques. Derrière cet acharnement hystérique, il faut noter une dérive mystique de volonté d'épuration de l'esprit critique et de terrorisme intellectuel. | ||
- | + | Au lieu de créer des nouveaux impôts et de nouvelles formes de dictature d'opinion, l'intelligence française ferait mieux d'être utilisée au bénéfice de la France dont les comptes sont sévèrement dans le rouge et promettent à nos enfants et petits-enfants des lendemains qui déchantent. Une partie de ces enfants fuit le pays, persuadés qu'il n'y a plus de place pour des jeunes gens travailleurs et innovants dans ce pays gouverné par des élites en déliquescence. | |
+ | Ces comportements de nos élites sont une honte pour la République et pour tous les français, quels que soient leurs inclinaisons politiques, leur religion ou leur couleur de peau. Ces périodes de l'histoire de France où les élites se mettent à mépriser la France et les français et à mettre en place un régime dictatorial fondé sur l'augmentation de la dette et des impôts, en général, ne se terminent pas bien. | ||
== Notes == | == Notes == | ||
Ligne 53 : | Ligne 199 : | ||
{{Article|1001nuits}} | {{Article|1001nuits}} | ||
[[Catégorie:Société]] | [[Catégorie:Société]] | ||
- | [[Catégorie: | + | [[Catégorie:2013]] |
Version actuelle
Durant de nombreuses années, nous avons, sur ce site, décrit les névroses collectives qui habitaient la France, névroses liées à des idéologies persistantes et à un dénigrement structurel du pays par les élites françaises elles-mêmes. Si ces élites ne peuvent plus cacher la tourmente économique (et ses raisons sur lesquelles nous ne reviendrons pas dans cet article), d'autres dimensions du "problème français" s'avèrent particulièrement inquiétantes : la politique, la culture, les médias, la cohésion sociale sont en crise. Quand on a détruit toutes les valeurs, il semble normal de faire n'importe quoi et de se servir le premier sans aucune moralité.
Les médias occupent une place à part dans le dispositif mental totalitaire mis en place par nos élites intellectuelles et nous allons démontrer, dans cet article, que ces derniers sont devenus un nouveau pouvoir judiciaire anticonstitutionnel, doté de tous les éléments qui constituent la justice actuellement.
[modifier] Des élites dans le culte des valeurs nuisibles
[modifier] Le quarté gagnant
Il faut le dire, depuis maintenant plus de trente ans, et nous en avons longuement parlé sur ce site, les élites (intellectuelles, culturelles, politiques et médiatiques) se sont acharnées à changer le sens des mots, à faire glisser la sémantique et à lutter pour que des champs entiers de l'investigation intellectuelle deviennent "interdits par la loi ou interdits dans les esprits sans être interdits par la loi".
Nous allons, dans cet article, revenir à une sémantique plus rude, plus vraie et appeler un chat un chat. Il faut le dire, depuis trois décades, nos élites sont habitées par :
- le mensonge structurel,
- la détestation de la France,
- l'incompétence et le manque de courage,
- le déni public allié à une brutalité extrême mais cachée (puisque relayée par aucun média).
Le mensonge est la première dimension du problème français. La langue française permet l'emploi facile des périphrases, des circonlocutions, des minimisations et déformations de toutes sortes. Au fur et à mesure des années, les menteurs en chef ont même labellisé cette technique de mensonge par les mots : "les éléments de langage". Autrefois, nos élites auraient dit "la propagande" ayant à cœur, au moins d'assumer pour eux-mêmes qu'ils mentaient délibérément à ceux qui les écoutaient. Aujourd'hui, les élites voudraient nous faire croire qu'elles croient les mensonges qu'elles profèrent. Ainsi, des "éléments de langage" sont trouvés systématiquement pour habiller la réalité qui dérange et pour, en bref, mentir et cacher.
[modifier] Incompétence et détestation de la France
Ce mensonge est lié à la détestation de la France et à la détestation du peuple français, quelques soient ses composantes. Nos élites restent dans leur tour d'ivoire et détestent ceux qui ne font pas partie de l'élite, qu'ils soient français de longue date ou d'adoption récente, qu'ils soient de toutes les couleurs et de toutes les religions. A quoi bon dire la vérité aux français, ils ne le méritent pas. Ils sont assez stupides pour être abreuvés année après année de mensonges éhontés, d'affaires montrant des politiques corrompus et indignes de parole et de confiance, de médias manipulateurs et haineux, de représentants culturels aseptisés et d'intellectuels belliqueux et sans morale.
Car, on pourrait se demander ce que cherche à masquer nos élites aujourd'hui. Nous pouvons faire un petit état des lieux rapide :
- les élites politiques cherchent à masquer leur incompétence, ainsi que leur manque de courage à entamer des réformes ;
- les élites médiatiques cherchent à masquer leur incompétence et leur ralliement stupide et court-termiste aux messages qui flattent le pouvoir et ses alliés ;
- les élites culturelles cherchent à masquer leur incompétence et leur manque de créativité, de message et de défense de la francophonie ;
- les élites intellectuelles cherchent à masquer leur incroyable décadence mentale et le fait que les pays en dehors de la France aient, eux, souvent une liberté d'expression fertile pour l'avancée de la conscience collective.
[modifier] Et nos enfants ?
Chacune des élites agit comme si aucune génération ne devait jamais venir les remplacer, comme s'ils pouvaient mettre à sac le pays France et ses valeurs impunément et jusqu'à leur disparition du paysage. Héritiers du baby boom [1] et de la culpabilisation française suite à la Seconde Guerre Mondiale (alors que la France fut une victime de la guerre et non un allié des nazis), ils n'ont de cesse que de ressasser le passé, attiser les rancœurs et les haines, diviser, et organiser le combat des français contre les français.
Après avoir détruit les symboles de la culture française qui, qu'on le veuille ou non, est une culture fondamentalement chrétienne (et surtout catholique), après avoir cassé les principes moraux, après avoir intronisé au pouvoir moral des médias sous contrôle, les français se retrouvent hagards, dirigés par une caste d'idéologues se proclamant de gauche ou de droite mais étant des va-t-en-guerre incompétents paraissant travailler à chaque minute à la division française au travers d'un Etat dans le déni du point de vue public, et extrêmement violent dans les rétorsions individuelles, cachées au grand public.
[modifier] Des médias intronisés "juges du tribunal moral de la République"
La destruction des valeurs a trouvé, ces trente dernières années, un vecteur fantastique : les médias. L'idée même de les introniser "pouvoir judiciaire moral" est une idée diabolique allant au delà des simples techniques de désinformation et de propagande vues dans les gouvernements dictatoriaux.
[modifier] Les médias, nouveau vecteur de "justice morale"
En effet, il y a là quelque chose d'éminemment perverse que peu de gens ont vraiment relevé. La loi française est simple : ce qui n'est pas interdit est autorisé. Si des gens font des choses illicites, ils peuvent être traînés devant la justice et condamnés au regard des lois de la République. Or, l'utilisation par les élites des médias les a transformé non seulement en organe de désinformation et de support des mensonges et de la rhétorique du faux, mais surtout en juges improvisés de la légalité morale des propos des uns et des autres, sous-entendu au regard des critères défendus par le pouvoir en place. Il y a là une perversion d'une amplitude rarement égalée dans la mesure où ce qui est autorisé par la loi devient interdit par le pouvoir judiciaire médiatique.
Les médias ont ainsi le pouvoir de monter en épingles n'importe quel imbécile ne portant aucun discours et d'exclure n'importe quel homme ou femme de valeur qui sera immolé sur la place publique et dont la vie sociale pourra être compromise immédiatement : interdiction de médias, interdiction de publications, pressions sur l'employeur, etc. Quel crime aura commis cette personne ? Le plus souvent : dire la vérité ou exprimer une opinion gênante pour les élites en place.
Il faut réaliser combien la situation s'est dégradée ces dernières années. Voilà dix ans, on pouvait regretter une certaine "pensée unique", mais il existait des courants de pensée plus underground qui, du fait de leur peu d'audience, bénéficiaient d'espaces publics plus restreints. Aujourd'hui, ces voix différentes ont disparu et la soupe médiatique bien pensante s'est transformée en une machine judiciaire condamnant et propageant la haine au sein d'émissions de type talk show ou interviews.
[modifier] Les médias équipés de tout l'arsenal judiciaire
Aujourd'hui, les talk shows modernes des chaînes de télévision françaises sont de véritables procès, la plupart du temps des procès à charge, des procès sur de nombreux médias en parallèle, et fait nouveau depuis quelques années, des procès à charge où la condamnation est faite par contumace, l'accusé n'étant même pas "digne d'être invité" !
La République française connait des heures bien sombres. Là où les régimes dictatoriaux faisaient de faux procès à huis clos avec une fausse défense et une vraie accusation, les médias français font nettement pire : ils condamnent en public sans inviter l'accusé et sans lui donner la possibilité de se défendre !
Il faut reconnaître cette innovation sociologique française absolument stupéfiante ! Loin d'être encore dans la question de la liberté d'expression ou du respect de la loi française et de la constitution française, nos élites ont créé de toutes pièces un nouveau tribunal.
[modifier] Un tribunal antidémocratique
Le tribunal médiatique est antidémocratique, car les juges, procureurs et jurés ne font partie d'aucun cadre juridictionnel reconnu par la République.
Des journalistes, ou supposés tels, des personnalités publiques ou semi-publiques, des associations bien pensantes ou communautaires en ligne avec les élites, s'arrogent le droit de juger, cela en contradiction totale avec leur métier. Dans ce jugement moral, ils défendent les intérêts et les mensonges de ces dernières. Véritables terroristes de la pensée, ils déclarent sans contradicteur ce qui est bien et mal. Ils jugent et brisent, accusent et jugent des sous-entendus.
Il n'est donc pas étonnant que les français se détournent progressivement des médias, en particulier de la presse écrite, car ces jugements récurrents donnent la nausée au bout du compte.
Bien entendu, ces juges médiatiques n'ont aucune légitimité à faire des procès sur les médias français au nom des français eux-mêmes. Ils ne sont pas élus. Ils ne représentent pas les français mais des intérêts communautaires. De quel droit cette caste s'est-elle arrogée ce rôle de définir le bien et le mal ? Au nom de quelle idéologie ?
De fait, les juges médiatiques, qu'ils soient des journalistes, des associations bien pensantes, des personnalités publiques ou semi-publiques sont les garde-chiourmes d'une pensée qui cache les mensonges de nos élites et qui détourne le pays des vraies problématiques, pourtant au centre des préoccupations de tous les autres pays : le chômage, l'emploi, le vivre ensemble.
[modifier] Un tribunal à charge
Ce tribunal est à charge uniquement, car aucun avocat ne représente l'accusé. Le mode d'accusation est celui-ci.
En première phase, l'accusé est tout d'abord invité. Puis, il franchit une limite, il fait quelque chose de mal. Il doit alors immédiatement faire amende honorable (comme l'autocritique publique du temps des soviets) en étant jugé et rejugé médiatiquement dans de multiples émissions procès. Cette phase est très longue[2]. Cette phase marque un passage irrémédiable dans le clan des gens suspects, des gens indéfendables, des gens qu'il devient moralement impossible de fréquenter.
La seconde phase est donc naturellement la punition : exclusion des médias, disparition de l'espace public. Durant cette seconde phase, selon le niveau de "mal" proclamé par les médias judiciaires peut encore donner lieu à de nombreux procès où l'accusé est condamné par contumace cette fois, et de manière répétitive sur l'ensemble d'un spectre médiatique qui veut nous faire croire à la diversité d'opinions (journaux papier, magazines, talk-shows, journaux télévisés, émissions dites d'investigation, sites internet, etc.).
Les médias semblent alors être dans l'hystérie et dans la surenchère : s'étant arrangés pour que plus personne ne les contredise, ils peuvent sans relâche, juger et rejuger, alourdir la peine de l'accusé, et en rajouter indéfiniment. L'accusé finit toujours affublé des mêmes qualificatifs (depuis trente ans) : "raciste", "anti-sémite", "nazi".
[modifier] L'hystérie médiatique et la construction de monstres mythiques
Les médias créent alors un véritable monstre mythique, un croque-mitaines moderne qui fait peur tant il est l'incarnation du "mal absolu". Dans cette hystérie et folie médiatique, les médias n'ont plus aucune objectivité : ils inventent des fausses preuves, inventent des fausses citations, détournent l'information, mésinterprètent de manière répétée, mentent de manière éhontée et répétitive. Ayant construit eux-mêmes le monstre qui leur fait peur, ayant coupé à l'accusé la possibilité de répondre et donc de parler, ils projettent leurs propres fantasmes, leur propre violence, leur propre agressivité sur ce réceptacle monstrueux.
Plus la Bête est montrée et plus elle effraye, au point que, contre la bête, il n'est point de sentence trop dure. Alors que la Bête est en eux, ils la projettent sur les accusés.
Si nous avons un message à passer à nos élites, c'est bien celui de constater que les médias vont aujourd'hui beaucoup trop loin dans cette folie hystérique et que les conséquences d'une psychose collective des tribunaux médiatiques risque de ne pas être favorable aux élites elles-mêmes. C'est comme si les gardes chiourmes des élites étaient emportés dans un mysticisme délirant, prenaient pour objectif non pas une épuration ethnique mais une épuration psychologique ! Encore une innovation française.
[modifier] Un nouveau code pénal médiatique
Les médias actuels ont dressé une nouvelle liste de crimes abominables dont se rendent coupables les accusés. Cette liste ferait sourire si elle n'était pas si grave :
- le "crime d'arrière-pensée" est le premier : l'accusé a dit une chose mais sous-entend autre chose (souvent l'inverse d'ailleurs) ;
- l'"intention de crime" : l'accusé a sans doute l'intention de faire quelque chose de mal ;
- le "crime de non expression d'une position publique suite à une question binaire" : l'accusé s'est vu poser une question simple à laquelle il n'a pas voulu répondre ou a mal répondu ;
- le "crime de non-solidarité" : l'accusé s'est désolidarisé d'un membre pourtant incontestable des tribunaux médiatiques ou des élites ;
- le "crime de non-progressisme" : l'accusé est un vieux "facho" car il veut rester attaché aux valeurs de la République, voire encore pire, aux valeurs chrétiennes ou islamiques.
Mais le pire crime dont peuvent être coupables les accusés est le "crime de contamination". Ce crime est absolument extraordinaire. Quand une personne a été condamnée par les tribunaux médiatiques, elle devient pestiférée et donc, il devient interdit de lire quelque chose sur cette personne, de lui parler, de la rencontrer, de croiser son regard et même de prononcer son nom ! Véritable incarnation de la Bête, l'accusé déjà jugé est capable de contaminer par sa seule présence "fétide"[3] des esprits influençables (qui seraient encore capable de vouloir penser par eux-mêmes et de se faire une opinion par eux-mêmes). Les gens qui ont croisé un accusé jugé et condamné par les médias, qui ont adressé la parole à un accusé jugé et condamné, qui ont regardé ses spectacles, ou même qui ont un membre de leur famille qui a fait une de ces choses (sic) deviennent suspects de "crime de contamination". Or, comme dans toute épidémie, il est nécessaire de tuer les contaminés comme on a tué l'originaire de la maladie.
Il faut être honnête : la psychose des tribunaux médiatiques a rarement atteint un tel niveau de délire psychologique.
[modifier] La liste des sentences médiatiques
Comme tout bon tribunal, les médias ont des sentences avec des peines de plus en plus lourdes. Bien sûr, une fois entré dans le tourbillon hystérique, la peine peut s'aggraver d'elle-même, notamment dans la seconde phase d'aggravation des jugements par contumace et hystérie collective.
Les sentences sont dans l'ordre :
- "humiliation publique" : il faut reconnaître que l'on s'est trompé et que l'on aurait jamais dû faire ce qu'on a fait (lire, parler, regarder, etc.) ;
- "pressions sur l'employeur" ;
- "interdiction de médias" ;
- "interdiction de publications" ;
- "ruine personnelle" suite aux procès des nombreuses associations bien pensantes financées par l'Etat et travaillant à la protection des élites ;
- "mort sociale" ;
- depuis peu "passage à tabac", car il devient non répréhensible d'appeler à la télévision française à ce que des gens aillent tabasser une incarnation de la Bête (sic).
On peut se demander à quel moment la sentence d'"assassinat légitime" ou de "lynchage" entrera dans le code pénal médiatique.
[modifier] Des accusés intérieurs et extérieurs
Les accusés sont bien entendu de toute sorte :
- les opposants au régime, en tout premier lieu ;
- les nations étrangères opposées aux volontés belliqueuses récentes de la France et leurs dirigeants (Lybie, Afrique, Syrie, etc.).
Notons que les pseudo libres penseurs qui ont droit de citer sur les médias officiels servent la cause de l'oppression construite par les élites[4].
Quand le procès doit être mené, les journalistes ne reculent devant aucune manipulation et aucun mensonge soit direct, soit par omission. La Bête est tellement "immonde" qu'il est vraiment acceptable d’enfreindre toutes les règles les plus élémentaires du journalisme. Ces pratiques nous valent d'être fréquemment épinglés par les médias internationaux.
[modifier] Une dérive anticonstitutionnelle qui devrait effrayer la justice française
Il faut noter que ces dérives médiatiques sont parfaitement anticonstitutionnelles. et qu'elles devraient commencer à interroger la justice légitime française. Aujourd'hui, les médias deviennent un tribunal autonome qui dispose de moyens considérables et qui est capable d'actes judiciaires d'une extrême violence.
Nous appelons les professeurs de droit français, véritables sommités de sagesse civile et pénale, à pointer du doigt ces dérives. La mort sociale ou la ruine ou l'impossibilité pour un universitaire de faire son travail sont des sentences sanctionnant des crimes imaginaires et moraux que les médias décident sans que délit ou crime ne soit constitué au regard de la loi française. Il y a là un véritable danger majeur pour la cohésion sociale de la République.
[modifier] Médias judiciaires et économie administrée, un cocktail détonnant
Cette situation a un côté terriblement innovant car, même dans les pays anglo-saxons où les médias peuvent détruire des personnalités publiques, le besoin de concurrence parvient la plupart du temps à faire émerger des voies différentes. Le cas de la France est pathétique dans ce que la France étant une économie administrée, les médias (et la presse écrite parmi eux) sont subventionnés et donc ces médias peuvent être dressés à être ensemble ce nouveau pouvoir judiciaire voulu par nos élites en état de décrépitude avancée. Il suffit de rajouter au tableau des associations "bien pensantes" et financées par l'Etat pour avoir les parties civiles qui vont bien dans la plupart des procès médiatiques ainsi qu'une collection de juges bon marché.
Les médias ont donc recréé avec hystérie un mécanisme de procès à charge particulièrement efficace[5] :
- les médias peuvent se répondre les uns les autres et surenchérir sur la sentence (jusqu'à appeler sans honte au lynchage public) ;
- les médias ont des tribunaux modernes où toute une caste d'invités va jouer l'accusation morale (talk show, journal télévisé, émission, relais sur des journaux Internet financés de la même façon) ;
- étant donné le cumul du pouvoir judiciaire et du pouvoir médiatique, les médias n'ont pas d'opposition directe dans leur espace et il est très compliqué, même pour les titulaires légitimes du pouvoir judiciaire, de contester cette tendance sans être la victime de représailles.
[modifier] Des élites qui demandent aux tribunaux médiatiques de juger
Le couronnement d'une telle situation se voit lorsque les ministres eux-mêmes passent par les canaux médiatiques pour demander des jugements qu'ils ne pourraient pas obtenir avec les institutions de la Vème République. Il y a là quelque chose d'aberrant, les élites elles-mêmes court-circuitant les canaux de la démocratie pour assouvir des objectifs personnels divers et variés.
Au sens strict du terme, lorsque les gouvernants ne respectent plus les pouvoirs en place mais en créent de nouveaux qu'ils investissent d'un nouveau pouvoir judiciaire hors du contrôle du peuple, il y a action anticonstitutionnel et violation du mandat électif donné par les élections. En effet, les votes présupposent que les élus respecteront la loi et n'iront pas créer une nouvelle entité judiciaire hors du contrpole du peuple. Stricto sensu, ce procédé est anti-démocratique et rend caduque le mandat dont sont investis une partie de nos élites.
[modifier] La dictature d'opinion
Il y a donc bien une spécificité française dans l'utilisation judiciaire anticonstitutionnelle des médias par les élites politiques et intellectuelles. Si d'aucuns aimeraient remettre le débat des prochaines élections sur le terrain de la liberté d'expression, il est vraisemblable qu'il soit trop tard étant donné la confiance désormais stupéfiante des médias français dans la condamnation des personnalités hors norme, rebelles, libres penseurs, politiquement incorrectes ou même extrémistes.
Notons, au sujet des personnes ayant des prises de positions extrémistes, que la loi française condamne des expressions publiques de certains types d'extrémisme et qu'il n'est donc pas besoin de tribunaux "talk show/journal d'informations/émissions diverses" pour condamner illégitimement des gens qui, de part des positions illégales, peuvent entrer dans le circuit judiciaire classique.
La mise en place de ces procès récurrents commandés par des élites qui veulent cacher leurs mensonges et incompétences, impose une dictature d'opinion, beaucoup plus grave que la pensée unique d'il y a dix ans mais conséquence naturelle de cette tendance. L'objectif de ce genre de dictatures est toujours le même :
- éroder le sens critique ;
- conditionner l'auditoire pour qu'il ne réfléchisse plus par lui-même ;
- créer des mécanismes mentaux d'auto-censure et de sujets tabous.
Prenons un exemple amusant. Un responsable syndical national parlait des chiffres du chômage voilà peu[6]. Expliquant que ceux-ci augmentent alors que le gouvernement prétend qu'ils baissent, ce dernier explique : "c'est le Président et il a pris un engagement ; il est normal que son entourage tente de montrer que son engagement est tenu". Etonnante assertion qui, si on enlève les "éléments de langage", revient à "il est normal que le Président mente".
Cette érosion du sens critique et le niveau pathétique des analyses journalistiques (niveau en chute libre depuis la grande crise de 2007) crée un engourdissement de la pensée française et de l'esprit critique français. Au bout de plusieurs années d'"éléments de langage", il devient impossible de séparer le bon grain de l'ivraie et tout mensonge peut paraître acceptable.
[modifier] Une corruption mentale intégrant les grandes entreprises françaises
Il est nécessaire de sonner l'alarme dans le monde des entreprises aussi car, à force d'être influencées par les médias dominants et à force de bénéficier du statut d'économie administrée (donc de subventions), beaucoup de grandes entreprises se corrompent de l'intérieur sous le poids du politiquement correct et des "éléments de langage". Les relations de travail se chargent progressivement d'une dose croissante d'hypocrisie anti-économique et il est, plus que jamais, très malvenu de dire la vérité, même si cette dernière est exprimée au nom de la survie de l'entreprise. Il est de bon ton en revanche, comme dans le monde médiatique, de rivaliser de fayotage et de courbettes envers des dirigeants plutôt que de préparer l'avenir de la société dans laquelle on travaille.
Cette tendance des grandes entreprises (les petites sont elles, le plus souvent, confrontées de manière très dure avec les réalités du terrain) est particulièrement inquiétante quand on connaît le sérieux avec lequel certains pays prennent leur développement économique (Allemagne, Etats-Unis, Chine, Russie, etc.). La France, contaminée par une logique perverse qui renverse les valeurs, est en passe de devenir industriellement très en danger face à des entreprises étrangères qui, de manière plus naturelle, mettent le client en première préoccupation derrière la politique interne de l'entreprise.
[modifier] La peur du Démon, projection psychologique délirante
Pour faire oublier les vrais problèmes de la France, les élites ont poussé les médias à créer cette peur de la Bête et du Démon. Cette peur, instrumentée dans le débat médiatique au travers d'un pouvoir médiatique judiciaire, est une alchimie délirante et paranoïaque qui peut aboutir à des actions violentes. Il faut noter l'arrière-plan mystique derrière certaines condamnations médiatiques.
Si nous avons beaucoup défendu le sentiment religieux sur ce site, nous ne pouvons pas défendre son expression délirante et paranoïaque quand cette dernière se met à stigmatiser les gens et à vouloir les détruire, ainsi qu'à vouloir diviser le monde en les bons et les méchants. La division est satanique et ceux qui la pratiquent sont dans la projection de leurs démons intérieurs sur des constructions monstrueuses et fantasmatiques. Cela, en aucun cas, n'est de la religion, mais une maladie de l'esprit basée sur une vision manichéenne et projective du mal. Aujourd'hui, malheureusement, les médias sont habités par la Bête qui leur fait si peur et qu'ils projettent sur tous ceux qui peuvent mettre en péril les mensonges des élites.
[modifier] Internet ou le retour de bâton
Les médias officiels sont heureusement de plus en plus boudés par les français qui préfèrent se rabattre sur Internet pour tenter d'avoir une information de qualité. On distingue les sites français et, chose assez nouvelle, des sites étrangers de plus en plus influants ayant un regard très critique sur les médias judiciaires officiels français.
[modifier] L'Internet français
Internet permet aux opposants au système et à ceux qui ont subi les jugements des médias anticonstitutionnels de s'exprimer. Comme dans toute institutionnalisation de l'injustice, le comportement extrême de nos élites en perdition implique un comportement extrême des victimes du système judiciaire médiatique. Les victimes sont toujours obsédées par leurs bourreaux, c'est un fait.
De fait, de nombreux sites de réinformation ont été créés pour contrebalancer les mensonges des médias officiels.
La France vivant en économie administrée, il est bien entendu naturel que les élites à mentalité totalitaire ambitionnent de "réguler Internet", ce qui est un élément de langage pour dire "censurer les contradicteurs sur Internet". L'internet français est et reste encore un espace de liberté, mais il faut se demander pour combien de temps encore.
[modifier] Les sites étrangers
Depuis quelques années, des sites étrangers peuvent donner un autre regard sur l'actualité aux français, en particulier des sites subventionnés par les deux grands pays dits non alignés, prétendant à la réinformation des français : la Russie et la Chine. Cet état de faits est vraiment une ironie du sort, surtout quand on considère que ces deux pays ont un long historique dans la censure et que, désormais, ce sont eux qui semblent s'inquiéter de la tournure dictatoriale française. Il y a quelque chose de pathétique dans cet état de faits.
[modifier] Conclusion
Les médias français officiels ont désormais mis en place une mécanique bien huilée pour garder le nouveau pouvoir judiciaire français. Peu importe qu'une personnalité ne puisse pas être atteinte par la loi de la République (et donc n'ai rien commis de légalement répréhensible), les élites s'octroient le droit de la détruire au travers des jugements répétés des chambres correctionnelles médiatiques. Derrière cet acharnement hystérique, il faut noter une dérive mystique de volonté d'épuration de l'esprit critique et de terrorisme intellectuel.
Au lieu de créer des nouveaux impôts et de nouvelles formes de dictature d'opinion, l'intelligence française ferait mieux d'être utilisée au bénéfice de la France dont les comptes sont sévèrement dans le rouge et promettent à nos enfants et petits-enfants des lendemains qui déchantent. Une partie de ces enfants fuit le pays, persuadés qu'il n'y a plus de place pour des jeunes gens travailleurs et innovants dans ce pays gouverné par des élites en déliquescence.
Ces comportements de nos élites sont une honte pour la République et pour tous les français, quels que soient leurs inclinaisons politiques, leur religion ou leur couleur de peau. Ces périodes de l'histoire de France où les élites se mettent à mépriser la France et les français et à mettre en place un régime dictatorial fondé sur l'augmentation de la dette et des impôts, en général, ne se terminent pas bien.
[modifier] Notes
- ↑ Cf. Baby boom et génération névrose.
- ↑ Voir le calvaire de M. Nauleau actuellement avec son livre avec Alain Soral (prédit par Alain Soral d'ailleurs).
- ↑ Nous noterons le champ sémantique utilisé par les médias : "nauséabond", "fétide", "immonde", etc.
- ↑ Cf. A propos de Michel Onfray par exemple.
- ↑ Il faudrait d'urgence déposer un brevet sur le concept !
- ↑ Fin décembre 2013.
Catégories: Article | 1001nuits | Société | 2013