Invitation, par Ibrahims Kone
Un article de Caverne des 1001 nuits.
(Différences entre les versions)
Version du 26 juillet 2007 à 10:35 (modifier) 1001nuits (Discuter | Contributions) ← Différence précédente |
Version actuelle (4 août 2007 à 10:10) (modifier) (défaire) 1001nuits (Discuter | Contributions) |
||
(2 révisions intermédiaires masquées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
+ | |||
:Pourquoi me regardes-tu, toi qui as vécu dans la joie | :Pourquoi me regardes-tu, toi qui as vécu dans la joie | ||
- | |||
:Pourquoi me regardes-tu, alors que tu as encore la foi | :Pourquoi me regardes-tu, alors que tu as encore la foi | ||
- | |||
:Que sais-tu de la tristesse ? Que sais-tu de la mécréance ? | :Que sais-tu de la tristesse ? Que sais-tu de la mécréance ? | ||
- | |||
:A la vérité ta foi et ta joie ne sont qu’ignorance | :A la vérité ta foi et ta joie ne sont qu’ignorance | ||
+ | |||
:Veux-tu t’isoler un instant avec les mécréants que nous sommes ? | :Veux-tu t’isoler un instant avec les mécréants que nous sommes ? | ||
- | |||
:Veux-tu voir de tes yeux le serpent et la pomme ? | :Veux-tu voir de tes yeux le serpent et la pomme ? | ||
- | |||
:Alors renonce à ta foi car elle est ton premier voile | :Alors renonce à ta foi car elle est ton premier voile | ||
- | |||
:Alors prie sur la tombe de ta joie et rejoints les étoiles | :Alors prie sur la tombe de ta joie et rejoints les étoiles | ||
+ | |||
:Malheureux, nous y vivons de bonheur dans le silence | :Malheureux, nous y vivons de bonheur dans le silence | ||
- | |||
:Tristes nous assistons au frugal festin des ivrognes | :Tristes nous assistons au frugal festin des ivrognes | ||
- | |||
:Plein de remords nous nous épanouissons sur la potence | :Plein de remords nous nous épanouissons sur la potence | ||
- | |||
:Pendus, nous agonisons sans peine, sans grognes | :Pendus, nous agonisons sans peine, sans grognes | ||
- | :Si tu nous rejoins, ne prononce pas mon nom en ces lieux | ||
+ | :Si tu nous rejoins, ne prononce pas mon nom en ces lieux | ||
:Si tu te joins à nous oublies que tu étais un dieu | :Si tu te joins à nous oublies que tu étais un dieu | ||
- | |||
:Si tu pénètres dans l’étoile oublie l’immensité du ciel | :Si tu pénètres dans l’étoile oublie l’immensité du ciel | ||
+ | :Si tu goûtes à notre vin oublie le bon goût du miel | ||
- | :Si tu goûtes à notre vin oublie le bon goût du miel | ||
:Si La peur t’empêche de voir le bout de ta foi | :Si La peur t’empêche de voir le bout de ta foi | ||
- | |||
:Si La paresse t’empêche de te joindre à l’ouvrage | :Si La paresse t’empêche de te joindre à l’ouvrage | ||
- | |||
:Pourquoi veux-tu donc échapper aux griffes de la loi ? | :Pourquoi veux-tu donc échapper aux griffes de la loi ? | ||
- | |||
:Alors reste ici et ne dis pas que je t’ai poussé à l’outrage. | :Alors reste ici et ne dis pas que je t’ai poussé à l’outrage. | ||
- | {{Kone}} | ||
- | {{ | + | {{Kone|Un murmure|Précédent|Le vin du mourant|Suivant}} |
Version actuelle
- Pourquoi me regardes-tu, toi qui as vécu dans la joie
- Pourquoi me regardes-tu, alors que tu as encore la foi
- Que sais-tu de la tristesse ? Que sais-tu de la mécréance ?
- A la vérité ta foi et ta joie ne sont qu’ignorance
- Veux-tu t’isoler un instant avec les mécréants que nous sommes ?
- Veux-tu voir de tes yeux le serpent et la pomme ?
- Alors renonce à ta foi car elle est ton premier voile
- Alors prie sur la tombe de ta joie et rejoints les étoiles
- Malheureux, nous y vivons de bonheur dans le silence
- Tristes nous assistons au frugal festin des ivrognes
- Plein de remords nous nous épanouissons sur la potence
- Pendus, nous agonisons sans peine, sans grognes
- Si tu nous rejoins, ne prononce pas mon nom en ces lieux
- Si tu te joins à nous oublies que tu étais un dieu
- Si tu pénètres dans l’étoile oublie l’immensité du ciel
- Si tu goûtes à notre vin oublie le bon goût du miel
- Si La peur t’empêche de voir le bout de ta foi
- Si La paresse t’empêche de te joindre à l’ouvrage
- Pourquoi veux-tu donc échapper aux griffes de la loi ?
- Alors reste ici et ne dis pas que je t’ai poussé à l’outrage.
Navigation Précédent - Suivant |