Conversation, par Ibrahims Kone
Un article de Caverne des 1001 nuits.
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- | :Nous avons déjeuné assis l’un face à l’autre | ||
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:La parole et la pensée convergeaient vers Dieu | :La parole et la pensée convergeaient vers Dieu | ||
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:Elle demandait et moi je répondais comme un apôtre | :Elle demandait et moi je répondais comme un apôtre | ||
+ | :La foule avait disparu, il ne restait que nous deux | ||
- | :La foule avait disparu, il ne restait que nous deux | ||
:Toujours souriante, un tantinet inquiète | :Toujours souriante, un tantinet inquiète | ||
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:Elle poursuivait cependant sa quête | :Elle poursuivait cependant sa quête | ||
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:Suis-je chrétien, croyant ou adepte de l’islam ? | :Suis-je chrétien, croyant ou adepte de l’islam ? | ||
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:Elle me sondait jusqu’au fond de mon âme | :Elle me sondait jusqu’au fond de mon âme | ||
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:Le bruit des fourchettes explorant les assiettes | :Le bruit des fourchettes explorant les assiettes | ||
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:Trahissait déjà une conversation qui se voulait sans fin | :Trahissait déjà une conversation qui se voulait sans fin | ||
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:Alors stoïques, nous y cherchions des miettes | :Alors stoïques, nous y cherchions des miettes | ||
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:Car aucun des deux ne voulait passer la main | :Car aucun des deux ne voulait passer la main | ||
- | :Elle scrutait tranquillement chaque réponse | ||
+ | :Elle scrutait tranquillement chaque réponse | ||
:Car elle savait qu’il ne fallait céder aucune once | :Car elle savait qu’il ne fallait céder aucune once | ||
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:Lorsqu’il s’agit du divin créateur | :Lorsqu’il s’agit du divin créateur | ||
+ | :Vu que le monde est rempli d’affabulateurs | ||
- | :Vu que le monde est rempli d’affabulateurs | ||
:Moi je me prêtais docilement à ce beau jeu | :Moi je me prêtais docilement à ce beau jeu | ||
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:Car je ne savais autrement que faire | :Car je ne savais autrement que faire | ||
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:Lorsque l’on subit l’effet de ses beaux yeux | :Lorsque l’on subit l’effet de ses beaux yeux | ||
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:On ne peut que dire la vérité ou se taire. | :On ne peut que dire la vérité ou se taire. | ||
- | {{Konem|Comme un adieu | + | {{Konem|Comme un adieu|Précédent|A celle qui doit partir|Suivant}} |
Version actuelle
- Nous avons déjeuné assis l’un face à l’autre
- La parole et la pensée convergeaient vers Dieu
- Elle demandait et moi je répondais comme un apôtre
- La foule avait disparu, il ne restait que nous deux
- Toujours souriante, un tantinet inquiète
- Elle poursuivait cependant sa quête
- Suis-je chrétien, croyant ou adepte de l’islam ?
- Elle me sondait jusqu’au fond de mon âme
- Le bruit des fourchettes explorant les assiettes
- Trahissait déjà une conversation qui se voulait sans fin
- Alors stoïques, nous y cherchions des miettes
- Car aucun des deux ne voulait passer la main
- Elle scrutait tranquillement chaque réponse
- Car elle savait qu’il ne fallait céder aucune once
- Lorsqu’il s’agit du divin créateur
- Vu que le monde est rempli d’affabulateurs
- Moi je me prêtais docilement à ce beau jeu
- Car je ne savais autrement que faire
- Lorsque l’on subit l’effet de ses beaux yeux
- On ne peut que dire la vérité ou se taire.
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