Qui suis-je, par Ibrahims Kone
Un article de Caverne des 1001 nuits.
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- | Je sillonne le fond de mes souvenirs troubles, mes rêves | ||
- | Je suis comme un esclave sans maître, sans chaînes | + | :Je suis seul sans ami, sans ennemi, sans combat, sans trêve |
+ | :Je sillonne le fond de mes souvenirs troubles, mes rêves | ||
+ | :Je suis comme un esclave sans maître, sans chaînes | ||
+ | :Je traîne le long des déserts de l’âme sans haine | ||
- | Je traîne le long des déserts de l’âme sans haine | ||
- | L’ennui est mon compagnon le plus fidèle | + | :L’ennui est mon compagnon le plus fidèle |
+ | :La tristesse, mon amante la plus frivole | ||
+ | :Les souvenirs sont mes meilleurs modèles | ||
+ | :La solitude ma compagne, mon idole. | ||
- | La tristesse, mon amante la plus frivole | ||
- | + | :Je passe comme une ombre sans éclat | |
+ | :Le souffle de l’absence anime mes états | ||
+ | :La pâle clarté de l’horizon s’obscurcit | ||
+ | :Quand je daigne étaler mes noirs soucis | ||
- | La solitude ma compagne, mon idole. | ||
- | Je | + | :Je suis seul sans une goûte de vin pour m’enivrer |
+ | :Je plane dans mes pensées à la recherche de vérités | ||
+ | :Je suis comme un chien errant qui à la famine est livré | ||
+ | :Je hante les livres et les bibliothèques atteints de précarité | ||
- | Le souffle de l’absence anime mes états | ||
- | + | :Aujourd’hui ici, demain là bas | |
+ | :Toujours isolé et le morale bas | ||
+ | :Les yeux fuyant l’éclat des joies qui passent | ||
+ | :J’attends simplement que mon corps trépasse. | ||
- | Quand je daigne étaler mes noirs soucis | ||
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Version actuelle
- Je suis seul sans ami, sans ennemi, sans combat, sans trêve
- Je sillonne le fond de mes souvenirs troubles, mes rêves
- Je suis comme un esclave sans maître, sans chaînes
- Je traîne le long des déserts de l’âme sans haine
- L’ennui est mon compagnon le plus fidèle
- La tristesse, mon amante la plus frivole
- Les souvenirs sont mes meilleurs modèles
- La solitude ma compagne, mon idole.
- Je passe comme une ombre sans éclat
- Le souffle de l’absence anime mes états
- La pâle clarté de l’horizon s’obscurcit
- Quand je daigne étaler mes noirs soucis
- Je suis seul sans une goûte de vin pour m’enivrer
- Je plane dans mes pensées à la recherche de vérités
- Je suis comme un chien errant qui à la famine est livré
- Je hante les livres et les bibliothèques atteints de précarité
- Aujourd’hui ici, demain là bas
- Toujours isolé et le morale bas
- Les yeux fuyant l’éclat des joies qui passent
- J’attends simplement que mon corps trépasse.
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