Méditation vagabonde, par Ibrahims Kone
Un article de Caverne des 1001 nuits.
(Différences entre les versions)
Version du 25 juillet 2007 à 11:14 (modifier) 1001nuits (Discuter | Contributions) ← Différence précédente |
Version actuelle (4 août 2007 à 09:59) (modifier) (défaire) 1001nuits (Discuter | Contributions) |
||
(2 révisions intermédiaires masquées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
- | :Tout est silence dans cette vie et personne ne s’en aperçoit | ||
+ | |||
+ | :Tout est silence dans cette vie et personne ne s’en aperçoit | ||
:Un sourire, un regard, un mot, un geste, une absence qui déçoit | :Un sourire, un regard, un mot, un geste, une absence qui déçoit | ||
- | |||
:Tout nous fuit et s’évanoui dans un vide plat sans âme | :Tout nous fuit et s’évanoui dans un vide plat sans âme | ||
- | |||
:Et le plaisir semble si éphémère qu’on n’en a peur | :Et le plaisir semble si éphémère qu’on n’en a peur | ||
- | |||
:Chaque fois qu’il faut dire au revoir nos cœurs sont en larme | :Chaque fois qu’il faut dire au revoir nos cœurs sont en larme | ||
- | |||
:Tout est silence dans cette vie et personne n’en pleure | :Tout est silence dans cette vie et personne n’en pleure | ||
+ | |||
:Tout ce qui s’est arrêté un jour se couchera nous dit-on | :Tout ce qui s’est arrêté un jour se couchera nous dit-on | ||
- | |||
:Le vieux chêne, la montagne, les animaux tous sans exception | :Le vieux chêne, la montagne, les animaux tous sans exception | ||
- | |||
:Rendrons compte au temps qui passe dit ce dicton | :Rendrons compte au temps qui passe dit ce dicton | ||
- | |||
:Un arbre sans feuillage, une ombre sans projection | :Un arbre sans feuillage, une ombre sans projection | ||
- | |||
:Une mélodie silencieuse, des larmes sans joie ni tristesse | :Une mélodie silencieuse, des larmes sans joie ni tristesse | ||
- | |||
:Une foi sans dieu, une vieillesse sans ride, une jeunesse sans allégresse | :Une foi sans dieu, une vieillesse sans ride, une jeunesse sans allégresse | ||
- | |||
:Tous ce qui s’est arrêté un jour se couchera quand la mort caresse | :Tous ce qui s’est arrêté un jour se couchera quand la mort caresse | ||
+ | |||
:Quel choix nous reste t-il si ce n’est de vivre pleinement ? | :Quel choix nous reste t-il si ce n’est de vivre pleinement ? | ||
- | |||
:Lorsque le fleuve refuse la mer il s’appellera sale lagune | :Lorsque le fleuve refuse la mer il s’appellera sale lagune | ||
- | |||
:Et tout ce qui ne vieilli pas dégoûtera certainement | :Et tout ce qui ne vieilli pas dégoûtera certainement | ||
- | |||
:Des jours avec, des jours sans, c’est la vie sans rancune aucune | :Des jours avec, des jours sans, c’est la vie sans rancune aucune | ||
- | |||
:Un fauteuil, un écueil, un cercueil, un deuil puis le silence | :Un fauteuil, un écueil, un cercueil, un deuil puis le silence | ||
+ | :C’est toujours ainsi la naissance, la vie, la mort suprême sentence. | ||
- | :C’est toujours ainsi la naissance, la vie, la mort suprême sentence. | ||
- | {{Kone}} | + | {{Kone|L'ombre et le fou|Précédent|Message|Suivant}} |
Version actuelle
- Tout est silence dans cette vie et personne ne s’en aperçoit
- Un sourire, un regard, un mot, un geste, une absence qui déçoit
- Tout nous fuit et s’évanoui dans un vide plat sans âme
- Et le plaisir semble si éphémère qu’on n’en a peur
- Chaque fois qu’il faut dire au revoir nos cœurs sont en larme
- Tout est silence dans cette vie et personne n’en pleure
- Tout ce qui s’est arrêté un jour se couchera nous dit-on
- Le vieux chêne, la montagne, les animaux tous sans exception
- Rendrons compte au temps qui passe dit ce dicton
- Un arbre sans feuillage, une ombre sans projection
- Une mélodie silencieuse, des larmes sans joie ni tristesse
- Une foi sans dieu, une vieillesse sans ride, une jeunesse sans allégresse
- Tous ce qui s’est arrêté un jour se couchera quand la mort caresse
- Quel choix nous reste t-il si ce n’est de vivre pleinement ?
- Lorsque le fleuve refuse la mer il s’appellera sale lagune
- Et tout ce qui ne vieilli pas dégoûtera certainement
- Des jours avec, des jours sans, c’est la vie sans rancune aucune
- Un fauteuil, un écueil, un cercueil, un deuil puis le silence
- C’est toujours ainsi la naissance, la vie, la mort suprême sentence.
Navigation Précédent - Suivant |