Mon amante, par Ibrahims Kone

Un article de Caverne des 1001 nuits.

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:Dès que je la vis tout en moi devint désir ; :Dès que je la vis tout en moi devint désir ;
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:Je sentis une chaleur intense qui me fit frémir ; :Je sentis une chaleur intense qui me fit frémir ;
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:Son indescriptible beauté m’enleva toute pudeur ; :Son indescriptible beauté m’enleva toute pudeur ;
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:Dès ce jour la belle devint l’amante de mon cœur. :Dès ce jour la belle devint l’amante de mon cœur.
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:Nos rencontres coquines se faisaient loin des regards ; :Nos rencontres coquines se faisaient loin des regards ;
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:Elles étaient pleines de caresses, d’effusions et d’étreintes. :Elles étaient pleines de caresses, d’effusions et d’étreintes.
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:Loin des indiscrets, nos flirts intenses et sans contraintes ; :Loin des indiscrets, nos flirts intenses et sans contraintes ;
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:Nous avions conscience que ce jeu méritait des égards. :Nous avions conscience que ce jeu méritait des égards.
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:Elle se glissait furtivement sous mon drap l’impudique, :Elle se glissait furtivement sous mon drap l’impudique,
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:Elle me faisait emprunter toutes les voies de l’infidélité :Elle me faisait emprunter toutes les voies de l’infidélité
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:Et ne s’endormait que lorsque le jour apportait sa félicité. :Et ne s’endormait que lorsque le jour apportait sa félicité.
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:Hélas, pour ce beau scénario il fallait une fin tragique. :Hélas, pour ce beau scénario il fallait une fin tragique.
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:Il fallait que je l’abandonne au profit d’un autre bonheur ; :Il fallait que je l’abandonne au profit d’un autre bonheur ;
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:Quel bonheur pouvais-je avoir loin de ses insinuations ? :Quel bonheur pouvais-je avoir loin de ses insinuations ?
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:Quelle joie y a-t-il à vivre si elle quitte mon cœur ? :Quelle joie y a-t-il à vivre si elle quitte mon cœur ?
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:Cette tendre amante, éternelle concubine, ma belle inspiration ! :Cette tendre amante, éternelle concubine, ma belle inspiration !
-{{Konem|Stupidité, par Ibrahims Kone|Précédent|Le vieil aveugle, par Ibrahims Kone|Suivant}}+{{Konem|Stupidité|Précédent|Le vieil aveugle|Suivant}}

Version actuelle


Dès que je la vis tout en moi devint désir ;
Je sentis une chaleur intense qui me fit frémir ;
Son indescriptible beauté m’enleva toute pudeur ;
Dès ce jour la belle devint l’amante de mon cœur.


Nos rencontres coquines se faisaient loin des regards ;
Elles étaient pleines de caresses, d’effusions et d’étreintes.
Loin des indiscrets, nos flirts intenses et sans contraintes ;
Nous avions conscience que ce jeu méritait des égards.


Elle se glissait furtivement sous mon drap l’impudique,
Elle me faisait emprunter toutes les voies de l’infidélité
Et ne s’endormait que lorsque le jour apportait sa félicité.
Hélas, pour ce beau scénario il fallait une fin tragique.


Il fallait que je l’abandonne au profit d’un autre bonheur ;
Quel bonheur pouvais-je avoir loin de ses insinuations ?
Quelle joie y a-t-il à vivre si elle quitte mon cœur ?
Cette tendre amante, éternelle concubine, ma belle inspiration !


Ibrahims


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