Tragédie d'un soir, par Ibrahims Kone
Un article de Caverne des 1001 nuits.
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:Elle est morte ce soir | :Elle est morte ce soir | ||
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:Elle n’a même pas pu sourire aux pompiers | :Elle n’a même pas pu sourire aux pompiers | ||
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:Pourtant elle voulait qu’ils retirent ce noir | :Pourtant elle voulait qu’ils retirent ce noir | ||
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:Ce voile qui couvrait ses yeux ensoleillés | :Ce voile qui couvrait ses yeux ensoleillés | ||
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:Elle a fermé ses yeux pour la dernière fois | :Elle a fermé ses yeux pour la dernière fois | ||
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:Dans ce froid de septembre sous les yeux de la loi | :Dans ce froid de septembre sous les yeux de la loi | ||
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:Cette impuissante machine des hommes vaniteux | :Cette impuissante machine des hommes vaniteux | ||
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:Pourtant elle s’était fait belle pour cet ultime adieu | :Pourtant elle s’était fait belle pour cet ultime adieu | ||
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:Un choc, une tôle froissée un silence puis la mort | :Un choc, une tôle froissée un silence puis la mort | ||
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:C’est comme ça qu’elle a tiré sa révérence | :C’est comme ça qu’elle a tiré sa révérence | ||
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:Trois ans écrasés sous autant de violence | :Trois ans écrasés sous autant de violence | ||
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:Qui accuser ? L’imprudence et le sacré sort ? | :Qui accuser ? L’imprudence et le sacré sort ? | ||
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:Elle a rendu l’âme dans un soupire ensanglanté | :Elle a rendu l’âme dans un soupire ensanglanté | ||
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:Elle a étanché sa soif dans son propre sang | :Elle a étanché sa soif dans son propre sang | ||
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:Elle est morte parce que l’on se mesurait au temps | :Elle est morte parce que l’on se mesurait au temps | ||
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:Oui lecteur je ne pouvais par ces vers t’enchanter | :Oui lecteur je ne pouvais par ces vers t’enchanter | ||
- | {{Konem|La nouvelle recrue | + | {{Konem|La nouvelle recrue|Précédent|Comme un adieu,|Suivant}} |
Version du 4 août 2007 à 10:24
- Elle est morte ce soir
- Elle n’a même pas pu sourire aux pompiers
- Pourtant elle voulait qu’ils retirent ce noir
- Ce voile qui couvrait ses yeux ensoleillés
- Elle a fermé ses yeux pour la dernière fois
- Dans ce froid de septembre sous les yeux de la loi
- Cette impuissante machine des hommes vaniteux
- Pourtant elle s’était fait belle pour cet ultime adieu
- Un choc, une tôle froissée un silence puis la mort
- C’est comme ça qu’elle a tiré sa révérence
- Trois ans écrasés sous autant de violence
- Qui accuser ? L’imprudence et le sacré sort ?
- Elle a rendu l’âme dans un soupire ensanglanté
- Elle a étanché sa soif dans son propre sang
- Elle est morte parce que l’on se mesurait au temps
- Oui lecteur je ne pouvais par ces vers t’enchanter
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