Chère amie, par Ibrahims Kone
Un article de Caverne des 1001 nuits.
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- Tu m’appelles Satan devant tes admirateurs
- Tu cries ta haine contre mon indifférence
- Tu dis de moi tout le mépris qui te vient du cœur
- Et tu espères me reconquérir par cette insistance
- Ils t’applaudissent lorsque tu cites
- Le nom de tous les organes de ton corps
- Tu y devines des cris d’admiration alors
- Tu continues à t’injurier d’injures licites
- Vas-y Diva montre comme tu traites
- Un homme qui ose dire non à ta violence
- Mêle le faux aux vraisemblables faits
- Sers leur cette soupe remplie d’outrecuidance
- Ils adorent lorsque tu dis que je suis pire
- Quand tu parles sans cesse de mon immoralité
- Ils étouffent de joie et quelques fois de fous rires
- Notre triste histoire sert leurs mondanités
- Si tu prenais un peu de temps et de recule
- Tu verrais que je suis longtemps resté à ta porte
- A attendre que tu deviennes moins ridicule
- Pour te rassurer, t’aimer et demeurer ton escorte
- Je ne te hais pas quelque soit ma tristesse
- Je reconnais n’être exempt d’aucun tort
- Je te donnerais le monde en pesant d’or
- Afin que tu libères mon Amour et ma faiblesse.
- Ne me demandes surtout pas de revenir
- Je vais là où se trouve mon salut et mon avenir
- Loin des attaques vengeresses d’un amour
- Qui sent l’éclat de vaisselles et l’odeur de four.
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