XIV. Jung et l'ésotérisme I

Un article de Caverne des 1001 nuits.

(Différences entre les versions)
Version du 1 mai 2009 à 14:31 (modifier)
1001nuits (Discuter | Contributions)
m
← Différence précédente
Version actuelle (1 mai 2009 à 14:44) (modifier) (défaire)
1001nuits (Discuter | Contributions)
m (a renommé Jung et l'ésotérisme I en XIV. Jung et l'ésotérisme I)
 

Version actuelle

Jung a eu tort de tout vouloir "psychologiser", en particulier quand il s'est intéressé à l'hindouisme. Car, derrière la volonté de psychologiser tout, on trouve une culture de l'écrit, donc une culture intellectuelle, seule, qui met de côté la partie ressenti. En effet, je pense qu'il est difficile pour un non yogi de comprendre ce qui se passe "dans" le yogi en méditation. La compréhension prétendue des symboles "cachés" de la religion hindouiste n'y change rien.

Jung pourrait apparaître comme le prototype même de personne dont les théories peuvent être sorties de leur contexte initial. Dans le cadre psychanalytique, le patient est encadré par son psychanalyse ; néanmoins si tout le monde lit Jung dans le texte et l'applique à soi un peu bêtement, on peut obtenir des contresens un peu graves.

Etonnant que l'écrit puisse être aussi dangereux. Peut-être le problème de Jung était-il que ces écrits sur l'ésotérisme n'étaient pas assez ésotériques ?



Navigation
A propos du New Age I - Houellebecq et le New Age