Méditation vagabonde, par Ibrahims Kone
Un article de Caverne des 1001 nuits.
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Version du 26 juillet 2007 à 10:45
- Tout est silence dans cette vie et personne ne s’en aperçoit
- Un sourire, un regard, un mot, un geste, une absence qui déçoit
- Tout nous fuit et s’évanoui dans un vide plat sans âme
- Et le plaisir semble si éphémère qu’on n’en a peur
- Chaque fois qu’il faut dire au revoir nos cœurs sont en larme
- Tout est silence dans cette vie et personne n’en pleure
- Tout ce qui s’est arrêté un jour se couchera nous dit-on
- Le vieux chêne, la montagne, les animaux tous sans exception
- Rendrons compte au temps qui passe dit ce dicton
- Un arbre sans feuillage, une ombre sans projection
- Une mélodie silencieuse, des larmes sans joie ni tristesse
- Une foi sans dieu, une vieillesse sans ride, une jeunesse sans allégresse
- Tous ce qui s’est arrêté un jour se couchera quand la mort caresse
- Quel choix nous reste t-il si ce n’est de vivre pleinement ?
- Lorsque le fleuve refuse la mer il s’appellera sale lagune
- Et tout ce qui ne vieilli pas dégoûtera certainement
- Des jours avec, des jours sans, c’est la vie sans rancune aucune
- Un fauteuil, un écueil, un cercueil, un deuil puis le silence
- C’est toujours ainsi la naissance, la vie, la mort suprême sentence.
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