Devenir Homme, par Ibrahims Kone

Un article de Caverne des 1001 nuits.

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	:Ceux qui de nuit et de jour, dans le silence de leur cœurs		:Ceux qui de nuit et de jour, dans le silence de leur cœurs
	::De l’inexistant, invoquent son ineffable nom en chœur		::De l’inexistant, invoquent son ineffable nom en chœur
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	:Prends place dans l’assemblé des silencieux		:Prends place dans l’assemblé des silencieux
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	:Qui ont perdu le sens du toi et moi		:Qui ont perdu le sens du toi et moi
	:Pour se fondre dans un univers sans le moi		:Pour se fondre dans un univers sans le moi
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	:Ils ne parlent plus de leurs rêves, ils ne parlent plus de l’Eden		:Ils ne parlent plus de leurs rêves, ils ne parlent plus de l’Eden
	:A quoi leur sert-il de s’intéresser à ces épiphénomènes ?		:A quoi leur sert-il de s’intéresser à ces épiphénomènes ?
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	:Ils sont devenus lumières et flammes pour l’éternité		:Ils sont devenus lumières et flammes pour l’éternité
	:Ils éclairent nos nuits noires et nos froides matinées		:Ils éclairent nos nuits noires et nos froides matinées
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	:C’est eux que tu rencontres balayant la rue du quartier		:C’est eux que tu rencontres balayant la rue du quartier
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	:En artisans ou en mendiants tu les verras déguisés		:En artisans ou en mendiants tu les verras déguisés
	:Artistes en herbe ou maestro sur les Champs Elysés		:Artistes en herbe ou maestro sur les Champs Elysés
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	:C’est eux l’Homme et nous en sommes les larves		:C’est eux l’Homme et nous en sommes les larves

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Version du 10 août 2007 à 12:36

Viens et prends place parmi ceux qui ont oublié leurs patries

Viens et joins-toi à ceux dont les cœurs, d’Amour sont pétris

Ceux qui de nuit et de jour, dans le silence de leur cœurs

De l’inexistant, invoquent son ineffable nom en chœur

Prends place dans l’assemblé des silencieux

Ceux qui de leurs richesses sont oublieux

Qui ont perdu le sens du toi et moi

Pour se fondre dans un univers sans le moi

Ils ne lisent plus de livres, ils ne regardent plus le ciel

L’univers entier est leur livre, il leur révèle le secret éternel

Ils ne parlent plus de leurs rêves, ils ne parlent plus de l’Eden

A quoi leur sert-il de s’intéresser à ces épiphénomènes ?

Ils ont troqué leurs habits d’ascèse contre des haillons

Ils se sont brûlés à la grande lumière tels des papillons

Ils sont devenus lumières et flammes pour l’éternité

Ils éclairent nos nuits noires et nos froides matinées

C’est eux que tu rencontres balayant la rue du quartier

Tu les vois souvent parmi des brigands ou des financiers

En artisans ou en mendiants tu les verras déguisés

Artistes en herbe ou maestro sur les Champs Elysés

C’est eux l’Homme et nous en sommes les larves

Satisfaits de nos cocons nous oublions ces braves

Seul ceux qui ont pu brisés le joug de ce monde se vipères

Sont dignes de refléter l’image primordiale du père

Ibrahims

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