Aphorismes XVII

Un article de Caverne des 1001 nuits.

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Version du 3 mars 2008 à 11:53

Le raisonnement analytique, au sens strict, n'existe pas ; c'est un mythe.

Si j'accepte les choses que je n'ai pas envie d'accepter, je me prépare à évoluer ; si je n'accepte pas les choses que je n'ai pas envie d'accepter, si je me juge par rapport aux choses que je n'ai pas envie d'accepter, je n'avance pas.

L'intellectuel se crée des problèmes pour penser aux solutions ; en réalité, il n'y a aucun problème car les problèmes sont des voiles.

Accepte de te laisser guider par le flot, et non par les oripeaux contingents d'une vague personnalité sociale.

Le soleil brille hic et nunc : je jouis d'être ; en même temps, "je" n'est plus.

Tout émane de l'Unique ; mais quel harassant chemin faut-il emprunter pour ne pas s'arrêter de s'en rendre compte différemment chaque jour !

Les ruses des hypocrites sont stupéfiantes de créativité et sont autant de raisons objectives pour louer Dieu.

Regarder le futur, c'est fuir le présent ; regarder le passé, c'est aussi fuir le présent, même si le passé s'impose parfois plus dans nos actes que le futur ne le devrait.

Ne repousse pas les actes importants à demain.

Tu ne tairas pas en toi les échos des blessures du passé ; écoute-les une bonne fois et mue.

Suppose que le changement n'existe pas, car il n'existe pas, sauf en toi-même.

La multiplicité des hommes est invitation à l'humilité et à la connaissance ; une fois sur cette voie, la multiplicité apparaît comme un voile, un point de vue, une opinion.

Réfléchir aux fondements des sciences est risible ; mais peu de gens semblent s'en apercevoir.

Partout et toujours, il existe des mystiques.

L'ésotérisme, c'est souvent l'impulsion vers Dieu récupérée par l'intellect et le monde humain.