Etrange, par Ibrahims Kone
Un article de Caverne des 1001 nuits.
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Version du 23 juillet 2007 à 18:09
- Etrange cette ardeur soudaine qui nous prend un jour ;
- Chevaliers dans les champs, forgerons au four ;
- Criant de belles sentences venues de personnes étrangères ;
- Livrant bataille sans adversaires sans aucun repère.
Etrange cette paresse brusque et sans explication ;
- Ne trouvant que nos cœurs pour champs d’application ;
- Faisant de nous des ombres sombres dans les décombres
- Inutiles fanfarons, amateurs d’indolence dans la pénombre.
- Etranges ces jours de fouet où tout est plein de promesses ;
- Où les fleurs donnent de généreuses senteurs avec allégresse ;
- Où le vent allaite la flamme du souvenir
- Des jours que rien ne semble pouvoir ternir
- Etranges ces autres jours sombres de cafard
- Où les fleurs flétrissent et se fanent
- Où la bougie s’éteint la lampe en panne
- Des jours que l’on voudrait enfermer dans des placards
- Ne me demande, pas pourquoi toi qui me lis ;
- Toi et moi ne faisons qu’un dans cette vie ;
- Nous croyons que les jours changent à tort ;
- Non ! C’est nous, inconstants, qui changeons de sort.