Vertige, de Ibrahims Kone
Un article de Caverne des 1001 nuits.
(Différences entre les versions)
Version du 24 juillet 2007 à 19:54
- Je suis encore pris dans leurs mains dévotes
- Ils veulent m’entendre leur accorder mon vote
- « Qui de Dieu et de Satan préfèrent tu ? »
- « Satan », c’est la réponse que je donne sans hésiter
- Puisque leur dieu est comparable avec Satan, son héritier
- Je le renie même si je dois être abattu
- Ils adorent la frêle feuille qu’ils tiennent en main
- Oubliant la tablette dont elle n’est qu’un des reflets
- Satisfaits ils prétendent attendre le coup de sifflet
- Le signal du départ vers l’éternel demain
- Coffre fort, comptabilité, tous des contrebandiers
- Ils oublient que cette banque est tenue par un infaillible financier
- Comment peuvent – ils faire de la créature l’égal du créateur ?
- Tout se comptabilise, le nombre de prière, les largesses ;
- Le nombre des pierres lancées à Satan le manipulateur
- Il refuse le discernement et la divine sagesse
- Se contentant de récits que ferait un bon perroquet
- Ils sont ivres de haine, et blasphèment entre deux hoquets
- Attribuant à ceux-ci des places au paradis,
- Ils condamnent ceux là à vivre en enfer
- Ils ont compris la belle lecture à l’envers
- Ce sont eux que l’on nomme érudits
- Mon Dieu à moi est plein de miséricorde
- Il est ALLAH, sans associé et n’a pas d’égal
- La science et le discernement, il accorde
- Sa générosité est sans limite, il est le bien, il est le mal
- Nous parcourons sa science selon la capacité de notre monture
- Et Satan est sans aucun doute l’une de ses tristes montures.