Bien-Aimé, de Ibrahims Kone

Un article de Caverne des 1001 nuits.

(Différences entre les versions)

Version du 24 juillet 2007 à 20:25


Qu’attends-tu de moi Oh bien aimé ?
Combien de voies dois-je emprunter pour te voir ?
Combien de sources limpides pour miroirs ?
Ne t’ai-je pas assez aimé ?
Jour et nuit je renonce au repos pour l’espoir
D’entendre le souffle silencieux de ton passage
Le doux murmure étouffé de l’encensoir
Toute fumée devenant un présage
Qu’attends-tu de moi oh invisible désiré ?
Combien d’offrandes dois-je mettre sur l’autel ?
Combien de fois dois-je me rendre à ton autel ?
N’ai-je pas pour toi suffisamment déliré ?
J’ai perdu ceux qui me furent chers
Je me suis sans contrainte sanglé de fers
J’ai renoncé au plaisir du gain
Je me contente nuit et jour de sel et de pain
Dis-moi est- ce parce que je crois mériter une récompense ?
Que ma vie entière ne vaudra jamais un seul regard ?
Que hypocrite je me satisfais de ces ruses de renards ?
Parles, dis moi un mot pour ta majestueuse défense !
Tu ne diras rien puisque là encore ma ruse t’est dévoilée.
Je me suis cru plus intelligent et tu m’as éprouvé.
J’ai cru avoir trompé ta vigilance et de moi tu t’es voilé
Alors je renonce à ta recherche puisque c’est à toi de me trouver.

Ibrahims