L'ombre et le fou, de Ibrahims Kone
Un article de Caverne des 1001 nuits.
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Version du 24 juillet 2007 à 20:36
- Un fou me parla d’un ton hilare et plein de sottises
- Il parlait de fous comme s’il n’en était pas un
- Me parlait-il ou s’adressait- il a son ombre toute grise ?
- Son regard plein de malice, était un rien commun
- « Regarde, dit – il à sa compagne immobile
- Nous avons marché si souvent dans le sable
- Nous nous sommes couchés si souvent sur les étables
- Ces fous nous sourient en nous jetant des projectiles,
- Pourquoi suis-je sale, saignant et fatigué à présent
- Et toi tu reste grise et sans tâche pleine de vitalité ?
- Pourquoi as tu choisi de me suivre dans ce monde de rivalité ?
- La folie dresse les fous contre moi et tu ne le ressens
- Il dressa l’oreille et éclata soudain en sanglot
- « Tu as raison mon amie ici chacun à son lot
- Tu as choisi de m’aimer et de me suivre sans condition
- Alors Dieu t’a épargné la souffrance et la contrition
- Oh Amour, est- ce donc là ton symbole ?
- Plus vrai plus beau que toutes les paraboles
- Aimer, Aimer, ne faire qu’aimer l’être aimé
- Sachant que l’on ne récolte que ce qu’on a semé »
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