L'ombre et le fou, de Ibrahims Kone

Un article de Caverne des 1001 nuits.

(Différences entre les versions)

Version du 24 juillet 2007 à 20:37

Un fou me parla d’un ton hilare et plein de sottises
Il parlait de fous comme s’il n’en était pas un
Me parlait-il ou s’adressait- il a son ombre toute grise ?
Son regard plein de malice, était un rien commun
« Regarde, dit – il à sa compagne immobile
Nous avons marché si souvent dans le sable
Nous nous sommes couchés si souvent sur les étables
Ces fous nous sourient en nous jetant des projectiles,
Pourquoi suis-je sale, saignant et fatigué à présent
Et toi tu restes grise et sans tâche pleine de vitalité ?
Pourquoi as tu choisi de me suivre dans ce monde de rivalité ?
La folie dresse les fous contre moi et tu ne le ressens
Il dressa l’oreille et éclata soudain en sanglots
« Tu as raison mon amie ici chacun à son lot
Tu as choisi de m’aimer et de me suivre sans condition
Alors Dieu t’a épargné la souffrance et la contrition
Oh Amour, est- ce donc là ton symbole ?
Plus vrai plus beau que toutes les paraboles
Aimer, Aimer, ne faire qu’aimer l’être aimé
Sachant que l’on ne récolte que ce qu’on a semé »

Ibrahims


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