L'or et l'immortalité
Un article de Caverne des 1001 nuits.
O ami qui compte ton or, ne t'aperçois-tu pas que tu ne peux profiter de cet or ? Ne te rends-tu pas compte que cette attache t'enchaîne au monde et te fait perdre le repos ? Qui peut être en paix avec de l'or ? Quel prix a cet or que tu crois posséder et qui ne sera plus tien quand tu iras dans l'Autre Monde ?
Si tu donnes cet or, alors deux personnes en tirent parti : toi et celui à qui le donne. Si tu le gardes jalousement, cet or te rongera et te fermera la voie spirituelle.
Les gens qui, comme toi, comptent leur or ne comprennent pas qu'ils ne sont pas immortels. L'or est la faille dans le chateau de leurs illusions, la faille par laquelle passe l'ange de la Mort[1]. Aussi belles soient tes illusions concernant ton or, tu restes l'esclave du Veau.
- Ceux qui prenaient le veau (comme divinité), bientôt tombera sur eux de la part de leur Seigneur, une colère, et un avilissement dans la vie présente. Ainsi, Nous rétribuons les inventeurs (d'idoles).[2]
L'Homme a entendu dans son son coeur le message d'Allâh. Il ne vénère pas d'idoles, ni ne crée ses propres idoles à vénérer. Parmi la multitude des idoles créées par les hommes, l'or met un voile indéchirable entre l'homme et Allâh, l'idole avilit l'homme alors qu'Allâh libère l'Homme de lui-même.
- Ceux qui ne croient pas et qui meurent mécréants, il ne sera jamais accepté d'aucun d'eux de se racheter même si pour cela ils (donnaient) le contenu, en or, de la terre. Ils auront un châtiment douloureux, et ils n'auront point de secoureurs.[3]
Nombreuses sont les idoles et les idoles se cachant derrière les idoles. Purifier son coeur signifie se débarrasser des idoles que nous vénérons. C'est ce qui distingue l'homme de Dieu du polythéiste.
- Je vous ai donc avertis d'un Feu qui flambe où ne brûlera que le damné, qui dément et tourne le dos ; alors qu'en sera écarté le pieux, qui donne ses biens pour se purifier et auprès de qui personne ne profite d'un bienfait intéressé, mais seulement pour la recherche de La Face de son seigneur le Très-Haut.[4]
Références
Navigation Précédent - Suivant |